L'Enseignement du Bouddha de la Compassion

Le bouddhisme est une religion apparue en Inde au Ve siècle av. J.- C.
C'est la religion du Bouddha.

L'histoire de Bouddha
" Le Bouddha naquit dans la famille des Shakya de Kapilavastou. Son père était le roi Suddhodana et sa mère la première épouse du roi, Mayadevi.
L'histoire commence au milieu du VIè siècle avant J- C, dans un petit village du Népal qui a pour nom Lumbini. C'est là, au printemps, qu'une jeune femme qui est venue à la fin de sa grossesse rendre visite à sa mère, comme le veut la tradition, est soudain prise de douleurs. Elle s'allonge au pied d'un arbre et donne le jour à un petit garçon. Elle le prénomme Siddhartha.
Il fut élevé dans les arts traditionnels et il excellait en tout, Il participa à un concours pour obtenir la main de la princesse Yasodhara et gagna sans difficultés. Il eut un fils, Rahula. Mais le père de Siddharta l'avait élevé de manière à ce qu'il ne connaisse rien de la vie du peuple et de tous les malheurs, il fut isolé, loin de la misère. Un jour, Siddharta sortit de chez lui et vit un vieillard, un autre jour un homme gravement malade, un autre jour un cadavre. Il en fut profondément choqué et se demanda comment il pourrait vivre en connaissant ces horreurs. Ainsi, à l'âge de 29 ans, il laissa son épouse, son enfant et la vie de palais, déterminé à trouver une manière de se distancer de la souffrance. Il s'enfuit du palais, se coupa les cheveux et commença une vie religieuse sous le nom de Gautama.

Puis, un autre jour, il rencontra un ascète qui lui sembla heureux, et il décida de mener la même vie que lui.
Il commença par suivre l'enseignement du maître Arada Kalapa sur l'inexistence substantielle des choses, mais cela ne lui apporta aucun réconfort, pas plus que les théories d'Udraka Ramaputra qu'il rencontra chez le roi Bimbisara. Il s'éloigna donc, avec cinq autres disciples tout aussi insatisfaits que lui, et ils décidèrent de trouver la voie par eux- mêmes. Ils se livrèrent aux ascétismes les plus terribles. Mais un jour, à demi- mort, Siddharta se rendit compte que ces ascèses n'étaient pas ce qu'il cherchait et il accepta une offrande de riz et de lait d'une jeune fille. Furieux, et l'accusant de trahison, ses cinq compagnons l'abandonnèrent.

Il s'assit et médita alors sous un ficus qu'on appelle le Bodhi et décida de ne pas se relever tant qu'il n'aurait pas atteint l'éveil.
Il entra en méditation, et malgré les assauts de Mara, le démon de l'illusion, il revit le déroulement de ses vies antérieures, et prit conscience des lois du Karma et de comment mettre fin à la souffrance humaine. Il devint alors le BOUDDHA L'ÉVEILLÉ.
Ses anciens maîtres étant morts, il décida de dispenser le Dharma, ou loi bouddhique, à ses cinq compagnons, ceux qui l'avaient abandonné. Il trouva rapidement de nombreux disciples.

Quarante années passèrent ainsi, pendant lesquelles sa doctrine se répandit.
Le Bouddha mourut à l'âge de 80 ans. Il se coucha sur le côté droit et enseigna encore pendant deux jours et deux nuits entières sans se relever, puis le troisième jour, il s'éteint. La terre trembla et les arbres fleurirent spontanément."
On ajoute aussi que lorsque Bouddha se présenta devant la porte du paradis, il n'y entra pas. Il se retourna pour constater que trop de gens encore peinaient sur la route menant au paradis et qu'il décida de rester sur le pas de la porte et de nous attendre :
" Je vous devance un peu mais ne suis pas coupé de vous, je vous attends. Pour moi nul n'atteint l'Éveil isolément, nous restons tous ensemble. Nous n'avançons pas au même rythme, c'est tout. "

Le Bouddha était très différent des autres maîtres religieux de son époque : il enseignait " l'absence de soi " (anatman), voie qui désigne la notion d'une essence (ou "soi") individuelle et fixe comme source de toute souffrance.
Avant le bouddhisme, une autre religion existait aux Indes et s'y maintiendra encore après: l'hindouisme. Parmi les doctrines de cette religion, retenons les quatre qualités de Brahma: la pitié, la compassion, l'amour désintéressé pour tous les êtres, l'indifférence et l'égalité d'âme en face de tous les événements. Le bouddhisme est fortement imprégné de ces principes.
Antérieurement au bouddhisme, les Tibétains pratiquaient le bön, une religion animiste, imprégnée elle- même du chamanisme sibérien. Le bön serait originaire de Perse. Les bönpos font appel à des pratiques magiques, qu'il s'agisse de magie noire ou blanche. Ils rendent un culte aux démons et aux forces de la nature. Les prêtres bön jouaient un rôle très important à l'époque de la monarchie tibétaine primitive, notamment lors des funérailles des rois, qui exigeaient la présence d'un grand nombre de participants et au cours desquelles on procédait à des sacrifices d'animaux et peut- être d'hommes.

Par ailleurs, outre le bön et le bouddhisme, persistera longtemps une religion populaire, dont les origines se perdent dans la nuit des temps, mais qui est encore bien vivante parmi les simples gens qui s'accrochent à leurs croyances ancestrales et se fient aux rites qui sont censés leur permettre de contrôler les êtres et les puissances surnaturelles qui les entourent. Les Tibétains sont persuadés de la présence dans leur environnement d'une multitude d'êtres qui peuvent s'avérer propices ou causer de grands malheurs si on les irrite d'où le nombre prodigieux des divinités de leur panthéon qui ornent les temples, divinités dont il convient d'apaiser le courroux en récitant des formules rituelles, dont peu de fidèles comprennent le sens, en s'adonnant à des pèlerinages dans les lieux sacrés et en soutenant de ses libéralités les œuvres monastiques.

Le chapelet à 108 perles (mala), les drapeaux à prières et biens des rites magiques ou divinatoires seraient des survivances de cette ancienne religion populaire sans nom.

Certains éléments du bön et de la religion populaire, et aussi d'autres religions (les funérailles célestes, par exemple, seraient d'inspiration zoroastrienne), sont donc passés dans le bouddhisme tibétain tandis que ce dernier pénétrait également les deux autres religions en un jeu complexe d'influences croisées. Il faut insister sur la grande tolérance dont a su faire preuve le bouddhisme pour s'implanter au Tibet. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un renoncement à ses principes fondamentaux, mais de l'acceptation de pratiques religieuses exogènes compatibles avec sa doctrine dans la mesure où il est possible de les rendre favorables.

Comme toutes les grandes traditions religieuses, au fil du temps le bouddhisme s'est transformé en de multiples lignées - toutes détentrices "des enseignements du Bouddha". Chacune de ces écoles retrace son évolution historique jusqu'aux paroles de Gautama Bouddha, le Bouddha historique qui a vécu environ six cents ans avant l'ère chrétienne.

Bouddha n'est pas un dieu. C'est un être humain qui s'est éveillé à la connaissance de la loi universelle, qui l'a formulée et qui l'enseigne aux autres êtres.
Les enseignements du Bouddha sont comparés à une roue qui se déplace de pays en pays s'adaptant à l'environnement et aux inclinations de leurs habitants. La roue du dharma, symbole de la doctrine, décrit comment celle- ci forme un tout immense, cohérent, n'ayant ni commencement ni fin.
Elle se compose d'un moyeu, de rayons et d'une jante. Le moyeu représente l'exercice de la discipline éthique, les rayons l'application de la sagesse, la jante l'exercice de la concentration. Les rayons sont au nombre de huit; ils symbolisent les huit chemins de justice: vue juste, pensée juste, parole juste, effort juste, moyens de subsistance justes, attention juste, absorption juste, action juste.

La présence des deux gazelles au pied de la roue rappelle le premier sermon donné par le Bouddha à ses compagnons en présence de deux de ces animaux, près de Bénarès.
Le bouddhisme arriva au Tibet au VIIe siècle et devint rapidement la philosophie et la religion dominantes de son peuple. Au cours des siècles sont apparues quatre écoles tibétaines principales les écoles nyingma, kagyud, sakya et guéloug. Les différences entre ces écoles tiennent plus a la chronologie et les lignées de leurs maîtres qu'à des positions doctrinales proprement dites. Ces quatre traditions adhèrent au mahayana ; toutes considèrent la vue du madhyamaka comme le point culminant du discours philosophique bouddhiste. Encore plus important, elles sont unanimes à déclarer le bouddhisme vajrayana comme la voie spirituelle ultime vers l'éveil.

Le vajrayana ou "véhicule de diamant" représente le bouddhisme ésotérique. Parmi les traits caractéristiques de cette voie, notons l'importance de la non- dualité en tant que perspective fondamentale, le fait de reconnaître dans les émotions, tel l'attachement, des moyens qu'il est possible d'intégrer au chemin de l'éveil, et le riche symbolisme psychologique qui est l'un des éléments clefs de la méditation contemplative.
La voie vers la libération de la souffrance enseignée par le Bouddha demande une compréhension profonde de la nature même de l'existence. L'existence n'est qu'un cycle perpétuel d'insatisfactions et le moyen de mettre fin à ce cycle passe par une profonde lucidité quant à sa véritable nature.

Tout individu qui entreprend une quête spirituelle doit comprendre le mouvement incessant reliant causes, conditions et effets. Rien ne vient à exister sans cause, et une fois toutes les conditions créées, rien ne peut empêcher la conséquence.
Toujours selon le Bouddha, c'est notre attachement profond et habituel au concept d'un "moi" permanent qui est la cause principale de notre cycle individuel de souffrance.


Lors du développement du bouddhisme au Tibet, au moins huit lignées sont apparues :
" Nyingmapa ;
" Kagyupa ;
o Changpa Kagyu ;
" Sakyapa ;
" Gelugpa ;
o Kadampa
" Chi- djé ;
" Djor- drouk ;
" Dordjé soum gyi nyèndroup.
" Jonangpa
Les quatre dernières lignées ainsi que leurs enseignements ont été absorbées par les quatre premières. Le bouddhisme tibétain contemporain se divise seulement en quatre grandes lignées (ou écoles), à laquelle s'adjoint parfois la religion shamaniste préexistant au bouddhisme : le bön.
Dans la dynastie Yarlung, trois des rois du Tibet sont appelés les rois religieux (cf. Liste des rois du Tibet, et le discours du 13e Dalaï Lama, Thubten Gyatso)

Songtsen Gampo

Il fut à l'origine de la première diffusion du bouddhisme. En effet, poursuivant l'expansion de l'empire et l'unification du Tibet, il conquit une partie de l'Inde, du Népal et menaçait les frontières de la Chine. Afin de l'apaiser, l'empereur chinois lui donna l'une de ses filles : la princesse Wencheng.
Il était par ailleurs marié avec la princesse népalaise Bhrikuti. Par ces unions, il fut naturellement influencé par le bouddhisme. Dans la mythologie tibétaine, Songtsen Gampo fut considéré comme une émanation de Chenresig et les princesses népalaises et chinoises, respectivement comme émanation de Tara Blanche et de Tara verte. Il fonda alors les temples de Ramoché et du Jokhang. L'histoire retiendra aussi l'un de ses ministres qui fut à l'origine de l'écriture alphasyllabaire tibétaine, adaptation de l'écriture devan?gar? et de la grammaire sanskrit à la langue tibétaine, ce qui permit la traduction des textes bouddhistes indiens.

Le Dalaï Lama est le Chef religieux des Tibétains.
Le Dalaï Lama, réfugié à Dharamsala suite aux tueries par les chinois, réclame le retour à un Tibet autonome où les Tibétains pourraient pratiquer leur religion en toute liberté.

L'organisation du bouddhisme tibétain se fait selon une hiérarchie traditionnelle dont les trois lamas les plus connus sont :
" le Dalaï Lama : titre signifiant " océan de sagesse ". Le dalaï lama était le principal dirigeant politique du régime théocratique tibétain jusqu'à ce que la Chine envahisse le Tibet en 1959 et entame une grande répression. Les dalaï lamas sont considérés comme les manifestations du bodhisattva de la compassion, dont le nom est Chenrezig en tibétain et Avalokiteshvara en sanskrit. Ils constituent une lignée de tulkus, maîtres réincarnés. Au décès d'un dalaï lama, ses moines commencent une recherche de sa réincarnation. C'est le Dalaï Lama, détenteur de l'autorité temporelle, qui est le chef spirituel de l'ensemble des écoles bouddhistes tibétaines, et membre de branche Gelugpa.
" le Panchen Lama : titre provenant de la combinaison de deux mots Pandita, qui signifie " érudit " en sanskrit et Chen- po, qui signifie "grand" en tibétain. Panchen se traduit donc par " grand érudit ". Lama signifie " maître spirituel ". Le Panchen Lama est considéré comme une émanation du Bouddha Amitabha (" de lumière infinie "). C'est le deuxième chef spirituel du bouddhisme tibétain, après le Dalaï Lama.

" le Karmapa : en sanskrit " la manifestation de l'activité de tous les Bouddhas ", est le titre du chef des Karma Kagyu, l'une des quatre écoles majeures du bouddhisme tibétain.
Dans le bouddhisme vajrayana (véhicule de diamant),le but est de devenir un bodhisattva qui signifie "être promis à l'Éveil". Ayant atteint l'éveil, ils n'entrent pas en nirv?na mais restent dans le samsara, afin d'aider tous les êtres à se libérer de la souffrance. C'est une démarche de libération collective, au contraire du hinayana où l'on recherche la libération pour soi- même principalement.

 

le Maître Bouddha

 

le Dalaï Lama

Initiations aux Dix Doigts du Bouddha l'Eveillé

Initiations au Reiki Tantrique Tibétain

Tara La Bienveillante

Retour Site Angel's Place